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vendredi 5 octobre 2018

L'invention de la semaine


Je ne peux rester insensible aux appels de certains lecteurs, visiblement en manque d'invention de la semaine.

En voici donc une, spécialement dédicacée aux amoureux de la petite reine (je sais qu'il y en a parmi vous).

Note à ceux d'entre vous qui souhaiteraient tenter l'expérience: je décline toute responsabilité en cas d'accident.




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5 comments:

Rimbaud a dit…

Aaaah ! L'invention de la semaine est de retour. Merci !

Ronald a dit…

Le brevet ne dit pas si l'utilisateur a survécu à la manœuvre de looping...

Anonyme a dit…

On n'est pas très loin du hamster dans sa roue.

Roufousse T. Fairfly a dit…

Je dirais même plus: aaaaah! (Rimbaud m'a enlevé les mots de la bouche).

Karl Lange, sujet de Guillaume II, a aussi déposé en avril 1904 le FR342301 et le GB190408706.

Je me suis un peu étonné qu'aucune priorité n'ait été revendiquée, mais cette possibilité était encore trop nouvelle.

L'Allemagne n'a finalement adhéré à la convention de Paris que le 1er mai 1903, et avait obtenu comme concession de faire passer le délai de priorité de 6 mois à un an. L'idée était que le demandeur devait pouvoir obtenir à temps une première opinion du très réputé Office Impérial des Brevets avant d'engager les dépenses à l'étranger. (Certaines idées perdurent!)

Le retard dans l'adhésion était aussi le résultat de la rivalité franco-allemande. Les puissances centrales s'étaient tenues à l'écart des discussions de Paris vers 1883, cherchant à développer d'autres solutions, comme le dépôt consulaire ou la priorité d'exposition (qui me semble être l'origine lointaine de l'article 55(1)(b) CBE). La reconnaissance mutuelle d'une preuve de dépôt dans un état étranger a été un véritable coup de génie des délégués, mais il a fallu encore beaucoup de discussions pour fixer les modalités.

Je n'essaierai pas le numéro de cirque de Lange (la dernière fois que je suis passé cul par dessus tête je me suis retrouvé à l'hosto), mais j'ai déjà circulé à vélo devant son domicile de la Warschauer Straße 66 à Berlin, ce qui est déjà très intrépide, car le secteur est plutôt un hachoir à cyclistes, même après l'aménagement de bandes cyclables.

Rimbaud a dit…

Intéressante réflexion sur les débuts de la Convention de Paris.

Hi hi, le hachoir à cyclistes. C'est normal, Roufousse : les BANDES cyclables (= un trait de peinture sur la chaussée), c'est de la cochonnerie. Seules les PISTES cyclables (= site propre physiquement séparé des enclumes, par exemple sur le trottoir) peuvent être sûres. En fait, les bandes cyclables permettent aux enclumistes de déroger à l'article R. 414-4 du Code de la route français, qui impose aux enclumes de laisser une distance de 1m à gauche du cycliste lors d'un dépassement en agglomération. Très souvent, les rues pourvues de bandes cyclables sont trop étroites pour que l'enclume puisse laisser cette distance de 1m au cycliste. Comme cette distance de 1m a évidemment été déterminée pour assurer la sécurité dudit cycliste, une bande cyclable est donc dangereuse, QED.

Par ailleurs, le vélo de Lange devrait au moins éviter de terminer un soleil sur le dos.

 
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