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vendredi 20 mai 2016
EQE : futures règles d'enregistrement en vue d'une inscription à l'EQE
Par décision du 23 mars 2016, le conseil de surveillance de l'EQE a modifié la règle 28 des dispositions d'exécution du règlement relatif à l'EQE (REE).
Cette règle crée une étape d'enregistrement en vue d'une future inscription à l'examen.
Les candidats prévoyant de s'inscrire pour la première fois à l'EQE devront se faire enregistrer après avoir commencé leurs activités professionnelles (au sens de l'article 11(2) REE), moyennant le paiment d'un droit de base (réduit de 50% pour les personnes déjà enregistrées en tant que "étudiant de l'epi").
Seules les périodes d'activité professionnelle cumulées après l'enregistrement (et au plus les 2 mois d'activité précédant immédiatement l'enregistrement) seront prises en considération.
Il faudra donc s'enregistrer dans les 2 mois suivant le début de l'activité professionnelle afin de bénéficier de la prise en compte de la totalité de cette activité.
La décision est entrée en vigueur le 1er avril 2016, mais les conditions transitoires sont les suivantes:
- pas besoin d'enregistrement pour les candidats s'inscrivant à l'EQE 2017 (inscription ouverte jusqu'au 2 juin 2016 pour le pré-examen et du 14 juillet au 8 septembre 2016 pour l'examen).
- période transitoire d'au moins un an prorogeable, pendant laquelle l'enregistrement sera gratuit et toutes les périodes d'activité antérieures pourront être prises en compte.
Les futurs candidats (pour 2018 et au-delà) doivent donc s'enregistrer avant la fin de la période transitoire (potentiellement le 1er avril 2017) afin d'une part de bénéficier de la gratuité et d'autre part de pouvoir demander la prise en compte de leur activité professionnelle passée.
Un communiqué explicatif de l'epi était récemment en ligne mais a disparu. D'après ce communiqué, l'enregistrement serait possible à partir du portail web de l'EQE.
Chaque année une nouvelle règle pour compliquer l'entrée dans la profession.
RépondreSupprimerCela part toujours a priori d'une bonne intention, mais on remarque qu'il est de plus en plus complexe de devenir mandataire européen (examen préliminaire, fusion des épreuves, passage de 6h à 5h, augmentation de la complexité des épreuves, opacité du barème surtout pour l'épreuve C, etc.)
Sous couvert d'une qualité d'examen supérieure, il semblerait qu'il y ait une volonté de réduire la concurrence et donc de maintenir des honoraires élevés, à mon avis cela n'est pas bon pour la propriété intellectuelle d'une manière générale et ne profite qu'à un petit nombre de personnes.
vos a priori positifs sur les intentions de l'OEB sont louables, mais la vérité est plus prosaïque: l'OEB veut réduire sa contribution financière à l'examen (donc augmenter celle de l'EPI) et limiter, voir abolir, l'implication des examinateurs dans les comités de l'EQE (plus de temps pour la recherche et l'examen, plus de travail pour les membres de l'EPI). La difficulté croissante pour rejoindre la profession n'est qu'un dommage collatéral.
RépondreSupprimerEncore une superbe usine à gaz..... et tout ça pour ensuite le donner à tout le monde ou presque... enfin....
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