une machine pour délivrer automatiquement des croquettes au chien qui s'approche de sa gamelle :
un capteur envoi un signal F01 en permanence ; si le chien approche le signal est réfléchi en f02.. puis détecté par la machine... qui réagit en alimentant la gamelle du chien en croquettes.
il y a surement un calculateur qui vérifie si le chien n'aurait pas déjà eu sa ration de croquettes.
Le chien est équipé d'un transpondeur qui permet son identification par le système et l'envoi d'infos spécifique sur son état de santé. La nourriture peut aussi être personnalisée en fonction du chien qui se présente. Un peu de fièvre? Hop un peu de paracétamol dans les croquettes...
Houla, avec le premier commentaire, le chien finit obèse, avec le second faut exploiter d'abord d'autres brevets ;-)
Bon moi je suggère: le chien est pesé (avec grande précision) quand il vient manger, et si son poids atteint un certain niveau inférieur alors la machine délivre une dose de croquettes
Le brevet est bien moins farfelu que le frétillant toutou ne le laisserait penser.
Il concerne essentiellement le domaine de l'identification des bêtes d'élevage, par exemple pour la gestion d'un troupeau de vaches laitières. De nos jours les vaches s'engagent d'elles-mêmes dans un caroussel de traite. On peut alors faire l'appel du peloton, enregistrer le nombre de litres tirés, et adapter la diète et les suppléments individuellement.
Marguerite, fais gaffe, si tu devais ne pas livrer une production suffisante telle que comparée avec la vache virtuelle de référence PAX, tu finiras en hamburger... (Toute ressemblance avec, etc. ...)
Quand on déshabille la revendication initiale de tous ses éléments optionnels ou relatifs, on obtient en bout de compte un transpondeur qui, lorsque interrogé à une première fréquence, répond à une seconde. J'aurais été tenté de citer quelque chose de particulièrement ancien (1945-1955), par exemple un transpondeur de radar secondaire d'aéronef, histoire d'enfoncer le clou. Ou encore une balise d'identification de wagons ("Amtech" en Amérique du nord; la SNCF en aurait aussi développé dans le cadre de son projet ASTRÉE) - si les vaches sont taguées, pourquoi pas les trains? Et les voyageurs aussi tant qu'on y est, p.ex. le Navigo du STIF.
La revendication indépendante du brevet délivré concerne la forme du circuit résonnant associé à l'antenne, qui pourrait être avantageux dans une balise miniaturisée implantable (ou boutonnée à l'oreille, comme le nounours Steiff). Rien de très excitant, à mon avis perso.
L'inventeur est aussi nommé dans cette qualité dans une autre demande, déposée deux ans plus tôt au nom de la ArguMens Mikrowellenelektronik GmbH, résidant à Duisbourg. Elle était présente à la foire de Hanovre dans les années 90, où elle exposait ses tags. Elle ne semble plus faire affaire, du moins sous ce nom, mais il s'agi(ssai)t à mon avis d'une boîte très sérieuse spécialisée dans les hyperfréquences.
Si on veut des sensations fortes, voyons plutôt le DE102007051890, déposé par un ressortissant saoudien. Il s'agit aussi d'une puce implantable, mais de nature bien différente -- elle permet de zigouiller à distance tout indésirable: opposant politique, immigrant sans papiers, pélèrin qui voudrait demeurer à La Mecque, ou tout autre mécréant...
La demande a été refusée. Je n'ai pas les motifs de la décision, mais je parierais qu'il s'agit d'un ultra-rarissime refus au nom de la morale, des bonnes moeurs et de l'ordre public. (L'exemple canonique d'une telle invention est la lettre piégée. Quel examinateur n'en a pas rêvé... Et quel demandeur aussi, bien entendu...)
une machine pour délivrer automatiquement des croquettes au chien qui s'approche de sa gamelle :
RépondreSupprimerun capteur envoi un signal F01 en permanence ; si le chien approche le signal est réfléchi en f02.. puis détecté par la machine... qui réagit en alimentant la gamelle du chien en croquettes.
il y a surement un calculateur qui vérifie si le chien n'aurait pas déjà eu sa ration de croquettes.
Le chien est équipé d'un transpondeur qui permet son identification par le système et l'envoi d'infos spécifique sur son état de santé.
RépondreSupprimerLa nourriture peut aussi être personnalisée en fonction du chien qui se présente. Un peu de fièvre? Hop un peu de paracétamol dans les croquettes...
Houla, avec le premier commentaire, le chien finit obèse, avec le second faut exploiter d'abord d'autres brevets ;-)
RépondreSupprimerBon moi je suggère: le chien est pesé (avec grande précision) quand il vient manger, et si son poids atteint un certain niveau inférieur alors la machine délivre une dose de croquettes
Pauvre bête !
Ce chien n'a rien demandé il ne faisait que passer par là.
RépondreSupprimerBonjour Laurent,
RépondreSupprimerLe brevet est bien moins farfelu que le frétillant toutou ne le laisserait penser.
Il concerne essentiellement le domaine de l'identification des bêtes d'élevage, par exemple pour la gestion d'un troupeau de vaches laitières. De nos jours les vaches s'engagent d'elles-mêmes dans un caroussel de traite. On peut alors faire l'appel du peloton, enregistrer le nombre de litres tirés, et adapter la diète et les suppléments individuellement.
Marguerite, fais gaffe, si tu devais ne pas livrer une production suffisante telle que comparée avec la vache virtuelle de référence PAX, tu finiras en hamburger... (Toute ressemblance avec, etc. ...)
Quand on déshabille la revendication initiale de tous ses éléments optionnels ou relatifs, on obtient en bout de compte un transpondeur qui, lorsque interrogé à une première fréquence, répond à une seconde. J'aurais été tenté de citer quelque chose de particulièrement ancien (1945-1955), par exemple un transpondeur de radar secondaire d'aéronef, histoire d'enfoncer le clou. Ou encore une balise d'identification de wagons ("Amtech" en Amérique du nord; la SNCF en aurait aussi développé dans le cadre de son projet ASTRÉE) - si les vaches sont taguées, pourquoi pas les trains? Et les voyageurs aussi tant qu'on y est, p.ex. le Navigo du STIF.
La revendication indépendante du brevet délivré concerne la forme du circuit résonnant associé à l'antenne, qui pourrait être avantageux dans une balise miniaturisée implantable (ou boutonnée à l'oreille, comme le nounours Steiff). Rien de très excitant, à mon avis perso.
L'inventeur est aussi nommé dans cette qualité dans une autre demande, déposée deux ans plus tôt au nom de la ArguMens Mikrowellenelektronik GmbH, résidant à Duisbourg. Elle était présente à la foire de Hanovre dans les années 90, où elle exposait ses tags. Elle ne semble plus faire affaire, du moins sous ce nom, mais il s'agi(ssai)t à mon avis d'une boîte très sérieuse spécialisée dans les hyperfréquences.
Si on veut des sensations fortes, voyons plutôt le DE102007051890, déposé par un ressortissant saoudien. Il s'agit aussi d'une puce implantable, mais de nature bien différente -- elle permet de zigouiller à distance tout indésirable: opposant politique, immigrant sans papiers, pélèrin qui voudrait demeurer à La Mecque, ou tout autre mécréant...
La demande a été refusée. Je n'ai pas les motifs de la décision, mais je parierais qu'il s'agit d'un ultra-rarissime refus au nom de la morale, des bonnes moeurs et de l'ordre public. (L'exemple canonique d'une telle invention est la lettre piégée. Quel examinateur n'en a pas rêvé... Et quel demandeur aussi, bien entendu...)