Sponsors













Abonnez-vous

Abonnez-vous par courriel

Par RSS    Par Twitter
         

Ma liste de blogs

Nombre total de pages vues

lundi 11 avril 2016

Nouvelles épreuves A&B EQE et statistiques Pré-EQE


A partir de la session prochaine, l'EQE proposera des épreuves A et B uniques, sans distinction entre mécanique/électricité et chimie.

L'OEB a publié la semaine passée deux exemples d'épreuves.




L'épreuve A concerne un patch cosmétique comprenant une couche de support (par exemple un textile), une couche de stockage contenant un ingrédient actif anti-rides (par exemple un hydrogel contenant des particules d'argent) et une couche supérieure (notamment en Gore-Tex).






L'épreuve B s'intéresse quant à elle aux airbags. Le module d'airbag revendiqué comprend une unité de contrôle, un générateur de gaz (1) et un coussin un tissu (2) comprenant une valve régulant la pression (3). Le gaz peut être être généré par une composition comprenant du borate de guanidine, du perchlorate d'ammonium, et soit du nitrate de sodium soit du sulfate de sodium.


A première vue, la philosophie sous-jacente semble être d'introduire un peu de chimie (composés chimiques, problème de product-by-process ou de sélection...) dans des sujets d'essence plutôt mécanique.



L'OEB a également publié les résultats du pré-examen 2016.
Sur 818 candidats, la médiane est de 80. Le taux de réussite est de 75% (78% en ne prenant pas en compte les candidats ayant obtenu la note de 0, dont on peut supposer qu'ils ne se sont pas présentés à l'examen).




Articles similaires :



6 comments:

Anonyme a dit…

Quand on sait que la philosophie de la rédaction de demandes de brevet est fondamentalement différente entre la chimie (pluralité de revendications indépendantes de la même catégorie ou non) et les domaines non-chimiques (en principe revendication de produit, plus rarement de procédé), la nouvelle mouture des épreuves A et B de l'EEQ est une régression.
Quel bénéfice en espère son ou ses initiateurs?
Si le but de l'EEQ est de vérifier si les candidats sont en mesure de bien conseiller les clients, en franglais de vérifier s'ils sont "fit to practice", il s'agit plutôt d'un raté.....

Anonyme a dit…

Cher Anonyme précédent, le but de cette nouvelle épreuve est uniquement, pour l'OEB, de faire des économies : réduire le coût de la rédaction des épreuves, de leur diffusion, de leur correction ; ne cherchez rien d'autre et surtout pas une quelconque philisophie, ce serait un mal de tête assuré !

Anonyme a dit…

Cher Anonyme précédent, les coûts de rédaction et de correction pour l'OEB sont nuls. Les rédacteurs et les correcteurs sont tous des bénévoles.

Anonyme a dit…

Rien n'est gratuit dans la vie!
Les correcteurs/membres des commissions sont soit des mandataires, soit des examinateurs de l'OEB.
Il est clair que l'OEB et notamment son VP1 est d'avis que les examinateurs doivent avant tout produire du dossier, donc de moins en moins s'occuper à des tâches n'ayant pas de lien direct avec leur travail premier. Mais s'ils participent aux commissions d'examen, la participation a un coût, au moins indirect.
Même le bénévolat à un coût, indirect lui aussi.

Le prétexte véritable du changement est probablement à voir dans ces pseudo économies, ou plutôt des économies de bouts de chandelle.
Le fait de n'avoir qu'une seule épreuve A et B indépendamment du domaine technique est et restera une régression.
La situation n'est pas la même que pour l'épreuve C. Dans l'épreuve C le brevet est vraiment "bidouillé", mais l'épreuve permet de voir si les candidats sont capables d'argumenter correctement et de trouver toutes les attaques possibles. Elle certes éloignée de la réalité (combien de documents Art 54(3) sont utilisés en opposition?), mais permet de décider.
Pour A et B il en va du cœur du métier. Combien de brevets "tombent" parce qu'il n'a pas été apporté le soin nécessaire à la rédaction de la demande initiale.
Il est vraiment dommage d'en arriver là.
L'OEB a toujours fait valoir que la qualité des demandes reçues a une influence directe sur la qualité de la recherche et de l'examen. Alors pourquoi saboter l'EQE. Ce qui est peut-être gagné d'un côté, coutera probablement plus cher d'un autre, mais ce coût n'étant pas visible, il est simplement ignoré.

Anonyme a dit…

Non, ces coûts ne sont pas nuls puisque les frais des rédacteurs et correcteurs sont 'pris en charge' par l'OEB selon un barême qui est en constante diminution année après année, d'ailleurs, (malheureusement pour ces bénévols) ; l'accueil des rédacteurs et des correcteurs à l'OEB sur plusieurs jours par an dans les locaux de l'OEB, avec du matériel informatique prêté par l'OEB a également un coût.
Vous allez me répondre que c'est très 'gagne-petit' de la part de l'OEB ; certes, mais selon moi, c'est la seule raison de cette nouvelle épreuve jusqu'à preuve du contraire ou preuve d'une autre raison.

Anonyme a dit…

Pour les mandataires participant au commission d'examen, les frais sont pris en charge par...l'EPI.

 
Le Blog du Droit Européen des Brevets Copyright Laurent Teyssèdre 2007-2022